1160 – 1604
Le fondateur de la famille marianiste, Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850), est un miraculé de Verdelais. Adolescent, il est élève au collège-séminaire de Mussidan quand il est victime d’un accident au cours d’une sortie scolaire: un grosse pierre lui roule sur la cheville dans une carrière où il jouait avec ses camarades. On craint qu’il ne reste handicapé à vie. Son grand frère Jean-Baptiste, prêtre, le fait prier avec lui Notre Dame de Verdelais. Rapidement guéri, Guillaume-Joseph fait avec son frère un pèlerinage d’action de grâces au sanctuaire de Notre Dame Consolatrice.
Après avoir été un prêtre clandestin courageux et très actif au coeur de Bordeaux durant la Révolution, Guillaume-Joseph fonde en 1816 à Agen, avec Adèle de Batz de Trenquelléon, les religieuses marianistes et, en 1817 à Bordeaux, les religieux marianistes, frères et prêtres. Peu après, Mgr d’Aviau l’envoie à Verdelais pour faire un état des lieux et l’aider à envisager l’avenir du sanctuaire. Le fondateur propose “ses” religieux pour animer Verdelais mais le conseil épiscopal choisit une autre solution. Le Père Chaminade n’en restera pas moins attaché toute sa vie au sanctuaire de Verdelais.
En 2007, les pères passionistes se retirant, le cardinal Jean-Pierre Ricard fait appel aux religieux marianistes pour prendre en charge le sanctuaire de Verdelais et une communauté de deux frères et trois prêtres est envoyée sur les lieux.
Peu après est décidée la restauration de la structure hôtelière du sanctuaire, un chantier de plus de deux ans, du printemps 2010 à l’été 2012. La réouverture des structures d’accueil constitue un des événements marquants de l’année 2012, année du 9e centenaire du sanctuaire.
Les Marianistes sont engagés depuis leur fondation dans l’éducation de la foi des baptisés. Leur champ d’action privilégié est l’école où est formée la jeunesse. Du fait que la congrégation est constituée de frères (en gros, 2/3) et de prêtres (1/3), et qu’elle fait partie de la Famille marianiste, où elle oeuvre en concertation avec plusieurs autres groupes de chrétiens engagés, la Société de Marie est aussi engagée dans des paroisses, des centres spirituels, des pèlerinages, etc.
Les Marianistes tendent à la conformité avec “Jésus Christ, Fils de Dieu devenu fils de Marie pour le salut des hommes”.
Cette formulation précise la manière dont les Marianistes situent la mission de Marie et leur engagement à son égard. Mère du Christ – mystère de l’Incarnation – et mère de l’Eglise, Marie, au Calvaire, reçoit pour fils le disciple bien-aimé de Jésus et, au-delà de Jean, tout disciple, tout baptisé. Consacrés à Marie, les religieux marianistes veulent aider les chrétiens à donner sa place à Marie dans leur vie et aussi dans la vie des communautés chrétiennes.
“Que le Père et le Fils et le Saint-Esprit soient glorifiés en tous lieux par l’Immaculée Vierge Marie!” Missionnaires de Marie, ils cherchent à faire connaître, aimer et servir Marie par tous les chrétiens.
Le Provincial des marianistes de France et son conseil ont décidé de retirer la communauté de Verdelais le 1er septembre 2015, dans le cadre d’une restructuration de la Province, imposée par l’âge et la santé des Frères.