Un adolescent, aveugle de naissance, est guéri lors d’une messe: c’est le premier miracle connu de Verdelais.
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La Comtesse Isabelle de Foix retrouve la statue de la Ste Vierge, cachée depuis un siècle.
Après le départ des Grandmontains, la chapelle et le cloître tombent rapidement en ruines, même si l’exercice du culte s’y perpétue occasionnellement.
De nombreuses guérisons inexpliquées s’opèrent. Devant l’accroissement permanent des pèlerinages, le Cardinal de Sourdis confie aux moines Célestins le sanctuaire de Verdelais (1627).
Ils entreprennent de grands travaux de restauration et d’agrandissement qui donnent au sanctuaire son caractère baroque. Ils construisent un nouveau monastère, l’actuelle Mairie. En 1779, le roi Louis XV supprimera l’ordre des Célestins.
Durant le 18ème siècle, Verdelais est devenu le sanctuaire marial le plus populaire de toute la Guyenne. Les pèlerins se comptent par milliers. C’est de cette époque que datent les premiers ex-voto.
A la demande du cardinal de Cheverus ( 1768-1836) des missionnaires diocésains viennent à Verdelais ; mais la révolution de 1830 les oblige à quitter le sanctuaire.
Le cardinal Donnet (1795-1882) fait appel aux Pères Maristes, qui, à leur tour, entreprennent 30 années de grands travaux: bas-côtés, clocher, chemin de croix et calvaire, et donnent au sanctuaire de Verdelais l’aspect qu’il a conservé jusqu’à nos jours.
Le Pape Pie IX offre des couronnes d’or placées sur les têtes de la Sainte Vierge et de l’enfant Jésus de la statue de Notre-Dame de Verdelais. Le Couronnement a lieu le 2 Juillet 1856, fête de la Visitation en présence de 30 000 pélerins.
Le Cardinal Jean-Pierre Ricard fait appel aux Marianistes, congrégation fondée en 1817 à Bordeaux par le Père Guillaume-Joseph Chaminade, pour prendre la suite des Passionistes.
Le Cardinal Jean-Pierre Ricard installe, le 5 Septembre 2015, l’Abbé Jérôme Grondona, prêtre du diocèse de Bordeaux, en tant que recteur du Sanctuaire et responsable du Centre Spirituel avec son hôtellerie.
Le Cardinal Jean-Pierre Ricard installe le 8 Septembre 2018, l’Abbé Jean Christophe Slaiher, Vicaire Général – Recteur du Sanctuaire
Le 31 Janvier 2019 une communauté de trois sœurs passionistes s’installe à Verdelais.
Le Pape François a nommé, le jeudi 14 novembre 2019, Mgr Jean-Paul James, archevêque de Bordeaux, évêque de Bazas.
Vers 1295, pendant la guerre avec les Anglais, la chapelle est pillée, incendiée… mais la statue de la Vierge est cachée et enfouie dans un trou maçonné. Le Monastère est détruit en 1377.
La statue sera retrouvée en 1390 par la Comtesse de Foix au « Pas de la Mule »
Vers 1558, pendant la guerre entre les catholiques et les protestants, la chapelle est à nouveau pillée, incendiée et la statue jetée au milieu des flammes sans être endommagée !
Des voisins emportent la statue et la cachent dans un tronc d’arbre (mais sans indiquer d’indication sur le lieu de la cachette)…
Selon la tradition, la statue est retrouvée en 1605 grâce au mugissement d’un bœuf !
« Un boeuf qu’on faisait paître dans les prés voisins s’écartait tous les soirs et se tenait agenouillé comme s’il eut été prosterné au pied d’un arbre, poussant des gémissements ». « Le maître du bœuf qui en fut averti ainsi que plusieurs autres personnes qui l’avaient vu et entendu, trouvèrent la statue de la Vierge dans le tronc de l’arbre. »
Ils l’apportèrent dans les ruines de la chapelle.
En 1793, le sanctuaire est pillé. Le couvent est vendu aux enchères, les ornements sont brûlés, le mobilier est démoli…
En 1793, le Maire, M.Grenouilleau, veut faire descendre la statue de la Vierge pour la brûler et l’enlever à la dévotion des fidèles. Le sacristain refuse de la descendre.
M. Gassic, maçon, est alors préposé pour réaliser cette action mais il répond au maire :
« Fais-le toi-même, citoyen maire, et monte si tu l’oses. Pour moi : jamais ».
M. Grenouilleau applique aussitôt l’échelle. Il monte, sa main va saisir la statue, son visage affreusement pâle trahit l’épouvante, ses yeux se ferment, ses genoux tremblent d’un mouvement convulsif : « Soutenez-moi, murmure-t-il, je n’y vois plus. »
Et il tombe dans les bras de l’officier municipal. Il se contente de prescrire la fermeture de l’église et défend à quiconque d’y entrer sans permission écrite.
Le sacristain cache alors la statue.
Réalisée en bois de châtaigner (polychrome) elle date du début XIVème siècle.
Jésus se tourne vers sa Mère et sourit. Il tient un oiseau dans ses mains.
La statue apparaît aujourd’hui parée d’un manteau, dont les teintes changent en fonction des fêtes mariales ou des fêtes liturgiques.
Jean-François Duclos
Le pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de Verdelais raconté en quatre périodes :
Cet ouvrage st disponible en ligne à la libraire de la basilique.
Le chevalier Géraud de Graves, de Saint-Macaire (Gironde) , participe à la première croisade (1096-1099) en Terre Sainte. Après avoir guerroyé en Palestine, il se retire, en 1112, dans la vallée du Luc, l’actuel Verdelais.
Le Verdelais d’alors est un endroit isolé, et boisé. Géraud y mène une vie d’ ermite.
Après avoir construit une chapelle, il y a placé une statue de la Vierge que, de sa main, il aurait sculptée en Terre Sainte.
Après sa mort, en 1159, le Seigneur de Saint-Macaire fait venir à Verdelais des moines de Grandmont.