Un nouveau projet pour le Sanctuaire de Verdelais

À l’occasion de l’amélioration de la situation sanitaire, la saison estivale permet l’accueil de nombreux pèlerins, groupes et mouvements d’église au sanctuaire de Verdelais et à l’hôtellerie Notre-Dame attenante. Présentation par Bruno et Inès Rouy, en charge depuis janvier 2021 de l’hôtellerie, du nouveau projet remettant ce sanctuaire marial au cœur des évènements diocésains. Article paru dans le journal diocésain :
👉 https://bordeaux.catholique.fr/vivre-et-celebrer/sanctuaires/l2019hotellerie-notre-dame-un-outil-au-service-du-sanctuaire-marial-de-verdelais

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Pouvez-vous en quelques mots vous présenter et nous dire la mission qui est la vôtre depuis la rentrée dernière à Verdelais ?

Bruno : Nous sommes Bruno et Inès Rouy, et sommes mariés depuis 2007. J’ai été viticulteur dans le Médoc pendant 16 ans et Inès, illustratrice, a travaillé à l’accueil de la Maison Saint Louis Beaulieu de 2016 à 2018. Nous recherchions une manière et un lieu pour servir, si possible près de chez nous, conscients de notre disponibilité de couple sans enfants. Et c’est à l’occasion d’un pèlerinage à pieds de Verdelais à Bordeaux, que le Sanctuaire nous est apparu comme un lieu privilégié pour conjuguer nos talents et les mettre au service de notre foi. L’abbé Jean-Christophe Slaiher, Recteur, avait de son côté l’intuition qu’il fallait ici la présence d’un couple, afin de compléter la communauté déjà constituée des soeurs passionistes et de bénévoles. Nous avons vraiment vu, dans les échanges que nous avons eus avec lui, un signe très clair de la Providence. C’est donc à l’Hôtellerie Notre-Dame (anciennement Hostellerie Géraud de Graves) que nous servons, comme maîtresse de maison pour Inès et intendant pour moi-même. L’accueil est le coeur de notre mission, et l’hôtellerie est redevenue un « outil » au service du Sanctuaire.

Que connaissiez-vous de ce sanctuaire marial et comment avez-vous abordé votre mission à l’hôtellerie Notre-Dame qui y est associée ?

Inès : Je connais Verdelais depuis que je suis toute petite ; nous passions beaucoup de nos vacances dans l’Entre-Deux-Mers et venions très régulièrement ici. Mais en arrivant en janvier, j’ai vite découvert que ma connaissance du Sanctuaire était partielle, voire infime. Bruno et moi nous sommes alors plongés dans les ouvrages relatant l’histoire du pèlerinage et nous avons pris l’habitude d’invoquer Marie comme «Consolatrice des affligés», puisque c’est le vocable sous lequel on la prie spécifiquement à Verdelais. L’hôtellerie porte désormais le nom de «Notre-Dame», car c’est en son nom que nous accueillons les hôtes. Jusqu’à notre arrivée, l’établissement était un hôtel 2 étoiles, qui avait bénéficié en 2012 d’une complète et magnifique rénovation. Nous avons donc à entretenir un lieu déjà très accueillant, mais en lui conférant une ouverture plus large. Le cloître est désormais ouvert toute la journée, et nous sommes heureux que le parc des Pères soit le théâtre de retrouvailles, de camps, de jeux…

Cette année de nombreuses restrictions, dues à la situation sanitaire, ont empêché les rassemblements et l’hébergement de groupes et pèlerins. Malgré tout, qu’avez-vous pu vivre et mettre en place ces derniers mois ?

Bruno : En débutant notre mission au mois de janvier, nous n’avions pas imaginé que nous devrions refuser des demandes de réservations…Nous étions venus pour accueillir ! Mais cette période relativement «désertique» nous a permis de refaire le site internet du sanctuaire (sanctuairedeverdelais.fr), de prendre possession de la maison, de nous imprégner de l’histoire de ce lieu exceptionnel. Et puis l’hôtellerie n’était pas fermée ! Il nous a fallu adapter l’hébergement, faire en sorte que nos hôtes s’y sentent en sécurité. Ces six premiers mois sont passés à une allure vertigineuse, entre les tâches d’approvisionnement, d’entretien, de ménage, en collaboration avec les bénévoles du Sanctuaire, et la mise en place de l’Équipe d’Animation Pastorale. Nous avons la grâce de vivre dans un Sanctuaire et de puiser nos forces dans la messe et l’Adoration. Il est nécessaire de trouver un équilibre, dans notre vie personnelle et de couple, entre l’énergie de Marthe et la disponibilité de Marie !

Comment abordez-vous l’été et la rentrée prochaine ? Quelles sont les propositions qui sont faites aux services et mouvements d’Eglise, ou des événements déjà prévus pour la rentrée ?

Inès : Nous abordons l’été avec joie, car nous avons de nombreuses réservations de pèlerins et de familles et nous serons heureux de faire de notre mieux pour que tous se reposent ici. Les week-ends de juin ont été pris d’assaut et les Bordelais découvrent que le Sanctuaire n’est en fait qu’à 40 mn du centre-ville ! Quant à la rentrée prochaine, nous la préparons avec d’autant plus d’enthousiasme qu’elle sera marquée par le pèlerinage diocésain du 5 septembre : une très belle journée s’annonce et nous avons déjà sollicité plusieurs mouvements pour nous aider à la préparer. Le Recteur et notre équipe d’animation pastorale mettent aussi sur pied un programme pour l’année prochaine : des récollections seront proposées par le Sanctuaire de Verdelais à partir du mois d’octobre, et permettront de recevoir des enseignement sur la Consolation, de la vivre très concrètement. Plusieurs pèlerinages s’annoncent pour le mois de septembre, après avoir été reportés lors du dernier confinement. Nous sommes profondément heureux à la perspective de ces venues prochaines, qui s’inscrivent dans l’histoire de notre diocèse et témoignent de la foi de tous ceux qui (re)viennent à Verdelais : son message s’adresse à nous tous, quel que soit notre âge et notre état de vie.

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